MON Dieu.

"Premièrement, je rends grâces à mon Dieu, par Jésus Christ, pour vous tous, de ce que votre foi est publiée dans le monde entier."

Romains 1:8

Paul appelle Dieu son Dieu, ce qui indique un sentiment vif et ardent d'amour envers Lui, de confiance en Lui et de liberté d'accès, qui inclut la certitude que ses actions de grâces seront agréables à Dieu. C'est aussi la confession de son devoir et de son obligation de rendre grâce à Dieu, parce qu'Il est son Dieu. C'est, en outre, une indication de son propre caractère, en tant que personne marchant dans la communion avec Dieu. C'est un exemple de l'action de l'Esprit d'adoption, et du fait qu'un croyant s'approprie particulièrement la bénédiction d'avoir Dieu pour son Dieu, et de participer à toutes les bénédictions de la Nouvelle Alliance, qui découlent de cette déclaration pleine de grâce : "Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple". 

De nombreux exemples d'une telle appropriation sont rapportés dans le livre des Psaumes. "Je t'aimerai, o Eternel, ma force! Eternel, mon rocher, et mon lieu fort, et celui qui me délivre! Mon Dieu, mon rocher, en qui je me confie, mon bouclier et la corne de mon salut, ma haute retraite!" (Psaumes 18:1-2). Job dit : "Je sais que mon Rédempteur est vivant". "Je vis, dit Paul, par la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré pour moi. " (Galates 2:20)

Tout croyant a le privilège d'utiliser un tel langage, et il le fera dans la mesure où l'amour de Dieu est répandu dans son cœur par le Saint-Esprit qui lui est donné. Le chrétien peut donc s'adresser à Dieu comme à son propre Dieu, et il devrait souvent le faire, même dans ses déclarations publiques. Cela déplaît au monde, parce que cela le condamne. Ils affectent de le considérer comme de la présomption, mais ce n'est qu'une bonne expression de notre croyance dans le témoignage de Dieu concernant son Fils. S'efforcer d'éviter de telles expressions dans les occasions appropriées, ce n'est pas faire preuve d'humilité, mais avoir honte de la vérité.

Extrait du Commentaire de l'épitre aux Romains, de Robert Haldane